Les pratiques pas très mutualistes de la direction

  

Quand  performance rime avec souffrance

Au cours de nos visites de services, on voit fleurir sur les tableaux des messages appelant à la cohésion de l’équipe, à l’entraide, à la tolérance, à la bienveillance alors que  dans le même temps, la direction met les salariés dans des situations qui sont à l’opposé de ces valeurs.

Elle cherche à les dresser les uns contre les autres avec cette mutualisation passée aux forceps sans prise en compte des difficultés qu’elle génère pour les gestionnaires,  avec ces tableaux de résultats où figurent les initiales des collègues, ces récup accordées comme une récompense à certains et refusées à d’autres, ces primes ou augmentations de salaire   à ceux dont on juge qu’ils « travaillent bien » et qu’ils « participent à la  rentabilité » de l’entreprise. 

Par ce système, le travail indispensable et bien réel mais qui n’entre pas dans les cases du tableau de la direction est rendu invisible, inintéressant, nul. 

Pourtant, chaque acte – de la vente à la gestion en passant par le support- et chaque acteur  de l’entreprise, constituent un lien essentiel, indispensable avec les sociétaires et doit être reconnu comme tel.
 
La direction, elle, préfère diviser, opposer les salariés entre eux et les différences de traitements, la mise en compétition ne sont que la conséquence de la stratégie de l’employeur. 

Tout cela ne sera source que de souffrance, de joie très éphémère pour les « gagnants » d’une année et de profondes frustrations à court, moyen ou long terme pour tout le monde.  

Le seul gagnant de ce système est l’employeur qui, lui, s’augmente grassement et définitivement de 62,5% en une année parce qu’il estime qu’il le mérite ! 

Le nouvel accord  d’entreprise signé par la CFDT et la CGC, en plus d’augmenter le temps de travail et de diminuer les droits, a enfoncé le clou du chacun pour soi et de l’arbitraire. 

Les conséquences directes en sont l’aggravation des mauvaises conditions de travail par l’accentuation des dispositifs de mise en concurrence des salariés entre eux, la flexibilité,  les objectifs comme pierre angulaire du travail quotidien, les sous effectifs, la perte de technicité, la non reconnaissance des qualifications et de l’expérience.. 

Pourtant, partout, nous entendons ce refus de l’inégalité et de ce qui n’est pas juste, alors notre force  à nous sera de nous rassembler et non de nous diviser. 
  
#DoNotForget

#UneAutreMacifEstPossible

#LaCGTQuiDAutre 

Enfin, dans la série, « c’est vous qui le dîtes » voici un nouveau témoignage de syndiqué-e CGT MACIF :

Pourquoi avez-vous adhéré à la CGT ? 

« Au début, j’ai hésité… Je me suis dis pourquoi la CGT et pas une autre? Alors j’ai écouté, lu, posé des questions, pris du recul, attendu. Et j’ai constaté ce qu’il se passait vraiment, j’ai compris que l’intérêt des salariés était à la CGT et pas ailleurs…Aujourd’hui, je le ressens de plus en plus et la condition des salariés me fait bouillir, et me donne envie de m’engager encore plus. « 

 

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Une réaction

  1. nous avions choisi en 1967 la macif pour les couvertures d’assurances et les placements de nos réserves financiers (épargne)et depuis 3 ans nous avons constaté le changement de la gestion de ces adhérents en qua de problème et lorsque tout sera réglé ou pas nous quitterons la macif bien triste pour le personnel mais la la macif a perdu son âme

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