L’une des grandes difficultés à laquelle nous sommes confrontés c’est l’isolement. Il est réel lorsqu’il s’agit de résoudre des difficultés d’ordre privé et tout autant lorsque le travail s’invite à la maison, que l’activité professionnelle se mène chez soi, ou encore que cette activité s’arrête tout à coup sans que l’on sache comment ni quand elle reprendra.
Les sources d’angoisses sont nombreuses, on ne peut y faire face seul sans entamer fortement notre capacité de résistance.
Or notre résistance doit justement et plus que jamais être renforcée !
BRISONS L’ISOLEMENT
Ça tombe bien, briser l’isolement, c’est le travail de la CGT, depuis toujours et encore plus en situation de crise. Nous y sommes et la CGT est là.
– C’est elle qui, dès février, est intervenue sans relâche pour que l’employeur prenne les mesures sanitaires indispensables. Mesures qui ont énormément tardé à venir.
– C’est elle qui, cette semaine encore, fait interrompre une remise de
matériel pour le télé travail, matériel non décontaminé, non désinfectés.
– C’est elle qui reçoit chaque jour des demandes de salariés,
syndiqués ou non, et dont les situations sont parfois très difficiles.
– C’est elle qui dès le 13 mars demande le maintien du salaire pour tous, CDI, CDD, jeunes embauchés, alternant….et en a d’ailleurs obtenu la promesse.
– C’est elle qui le 13 mars encore, demande la fermeture de certains bureaux, la suspension des rendez-vous et des aides intersites, la fermeture des services dans lesquels on suspecte la présence directe ou indirecte du COVID-19.
– C’est elle qui, le 13 mars toujours, demande la suspension des objectifs individuels qu’ils soient commerciaux ou pas.
– C’est elle qui, le 14 mars, demande la fermeture de tous les sites sans distinction.
– C’est elle qui soutient les salariés faisant, en masse, valoir leur droit de retrait.
– C’est encore elle qui, le 17 mars, face à l’absence de réaction de l’employeur qui « attendait » les directives gouvernementales, exerce son droit d’alerte pour danger grave et imminent dans la plupart des établissements où elle a des élus.
Le 17 mars au soir, la Direction annonce enfin la fermeture de tous les sites.
Ce n’est pas fini pour autant. La pression continue sur de nombreux salariés sans qu’un seul instant l’entreprise se préoccupe des conditions de vie et de travail de ces derniers ; pour que le collègue se mette en télé travail alors que sa situation est tout à fait incompatible, pour qu’un autre fasse son chiffre, Pour benchmarker les collègues entre eux, pour improviser une campagne – comme c’est le cas pour le marché des pros, à qui on demande de faire des appels sortants sur le thème « COVID-19 appels de courtoise » avec objectifs fermes à la clef !etc..etc…
C’EST INADMISSIBLE, POUR TOUTES LES RAISONS QUE NOUS AVONS ÉVOQUÉES PLUS HAUT mais aussi parce que la MACIF N’EST PAS EN DANGER. ELLE EST RICHE ET LES COTISATIONS CONTINUENT DE RENTRER.
LA CGT DIT : LA PRIORITÉ N’EST PAS AU CHIFFRE, ELLE EST Á LA CONFIANCE ET Á LA RÉPONSE AU BESOIN IMMÉDIAT DU SOCIÉTAIRE.
Le reste se fera après et se fera facilement sur un terrain confiant parce que les sociétaires nous aurons vus travailler pour eux et de manière désintéressée.
La Direction est en total désaccord avec cette idée. Elle tient un discours apaisant dans les réunions téléphonées mais elle laisse faire le contraire sur le terrain. Sa position est cependant délicate, car son image est en jeu. C’est une faiblesse qui peut nous protéger si nous montrons que nous sommes ensemble, solidaires entre nous et quelle
que soit notre situation.
ENSEMBLE – UNIS – RÉSISTONS !