Depuis mon intégration au CRC Macif de Marseille, ma vie a basculé.
Cette entreprise qui prétend avoir des valeurs mutualistes, un respect profond pour ses sociétaires comme pour ses collaborateurs.La vitrine est belle, rassurante… Et pourtant !
Depuis cette intégration, j’ai eu le sentiment, partagé par mes collègues toujours présents pour le moment, d’être traitée comme une souris de laboratoire.
Les managers/formateurs/tuteurs n’ont cesser de nous juger, de nous contrôler et d’être dans le harcèlement.
La formation est un prétexte pour mieux sermonner et conditionner.
En plus d’être observée sur chaque détail, le management se fait par la terreur et le copinage.
Notre parole ne vaut rien, nous sommes muselés lors de chaque intervention qui laisse le libre champ à la menace et le manque de respect.
– Nous devions rester chaque soir gratuitement pour travailler sur nos outils de formation afin de prouver notre bonne foi et notre investissement sans quoi notre attitude était considérée comme suspecte.
– Nous ne devions pas intervenir ou nous exprimer quand un manager intervenait dans la salle pour nous insulter et nous reprocher notre bonne entente collective.
– Nous ne devions pas parler à la pause de nos week end et nos sorties.
– Sur chaque poste de travail, nous ne pouvions pas consulter les tracts des syndicats, nous devions les retourner pour ne pas en prendre connaissance.
– Nous n’avions eu aucune information ni aucune date programmée pour effectuer notre visite médicale.
– Nos périodes d’essai de 3 mois n’ont pas été validé parce qu’une seule des notes de tests n’avait pas été convenable.
Ce test, le seul sans trace écrite, était un prétexte pour prolonger toutes les périodes d’essai.
A partir de là, les jugements de valeurs et les reproches étaient quotidien. La perte de confiance de chacun s’est fait ressentir, allant parfois jusqu’aux larmes, bref la boule au ventre… Petit à petit la terreur s’est installé.
Pour l’examen du CAPA, aucune information concrète. De collaborateur, nous étions passés à « stagiaire ». On nous méprisait constamment à travers différents termes, et nous ne pouvions pas contester quoi que ce soit. Si c’était le cas, il y avait un entretien avec un manager pour nous dire que nous étions Personne et que l’on devait rien dire. Le respect était inexistant.
Nos missions n’étaient en aucun cas orienté dans la relation client, mais uniquement dans la vente et le chiffre.
On nous a balancé sur une campagne d’appels sortants dans le but de vendre des garanties accidents sans connaitre quoique ce soit du produit. Et si tu n’y arrives pas, c’est parce que tu n’as peut être pas les capacités, ou peut être des problèmes de compréhension.
Ces comportements et ces actions ont été enregistrés par des collaborateurs, il y a des preuves et plusieurs témoignages. L’abus doit cesser !
Ces jeunes embauchés du centre d’appel téléphonique de MARSEILLE ont également alerté l’inspection du travail avec qui les élus CGT est en contact.
Inspection du travail vient d’écrire à la direction de la MACIF après avoir assisté à une réunion CSSCT et la met en garde.
Elle a rappelé à la direction son obligation de résultats concernant la santé des salariés et demande à suivre les évolutions dans ce centre de formation à Marseille ( mesures prévues etc..)
La Direction dit ouvrir 2 enquêtes : une pour harcèlement, une pour risques psychosociaux.
ENQUÊTES qui finiront comme à chaque fois dans les oubliettes..
Les élus CGT s’occupent à plein temps de ce nouveau dossier de souffrance au travail et n’en resteront pas là et vont demander une expertise.
Scandaleux honteux …oui ce sont les mots appropriés.
La MACIF grande entreprise de l’économie sociale et solidaire une fois de plus mise en cause pour sa politique managériale violente.
Il s’agit d’un énième avertissement, d’un énième problème de management à la MACIF.
QUAND EST-CE QUE LA DIRECTION VA ENFIN ARRÊTER DE PROMULGUER CE MANAGEMENT DE CONTRÔLE ET DE PRESSION ?
FAUDRA T-Il QU’UN NOUVEAU DRAME AIT LIEU ?