Aujourd’hui, la direction a mis en place un CSE unique avec différentes instances.
A noter que lors de la commission Proximité Métier P.A.P., la direction n’a pas souhaité parler des conditions de travail et des salariés sous prétexte que l’on en parle déjà à la C.S.S.C.T. La CGT a protesté fermement contre ces consignes.
Vos représentants de proximité CGT qui remontent les problématiques de terrain ont constaté que l’employeur ne souhaite pas avoir votre avis. Ils se
voient souvent opposer la fameuse phrase. « Cela n’est pas de la compétence RP », l’art de l’esquive.
Et encore si la direction daigne ou feint d’y répondre enrenvoyant systématiquement à d’autres instances, elles- même contraintes à des “timings” impossibles.
Pendant ce temps, la direction continue d’avancer ses plans stratégiques façon bulldozer.
De nombreuses agences vont être regroupées. Ce qu’elle ne dit pas clairement, c’est que beaucoup fermeront. Et ce n’est que le début…
Ensuite l’employeur déplace à son gré les salariés, et souvent sans entretien préalable. L’objectif est de développer le modèle N.F.A. et l’ouverture du lundi
au samedi au détriment des conditions de travail et de l’organisation de notre vie privée et familiale.
Concernant le télétravail ou le travail à distance pour les CRC, la seule chose qui importe à la direction est le contrôle des résultats commerciaux, les devis et les temps de com
Sous prétexte d’autonomie, on menace ceux qui ne sont pas dans les clous d’un retour sur site. En contradiction totale avec la finalité sanitaire du
télétravail.
Dans le même temps, la direction annonce la mise en place de nouveaux plannings et restreint les JRC. Ce qui va encore plus dégrader les conditions de travail.
LA MACIF a bénéficié de la baisse de la sinistralité compensant en partie les baisses d’activité.
Mais la direction semble contre toute attente ignorer
l’existence de la pandémie, en se focalisant sur le fait d’être le n° 1 de la relation client.
Elle ne tient pas compte de la baisse de flux et du stress des salariés liés à cette situation.
La pression commerciale, le reporting, la multiplication des tâches (web call back, téléagent, meet me call …), les contrôles permanents, les
accompagnements et les objectifs sont en constante augmentation.
Vous pouvez ajouter cela à la fatigue liée au port du masque toute la journée et le risque d’être contaminé. C’est insupportable.
Or chaque année, ce sont les mêmes qui trinquent : 70 % des employés ne sont pas éligibles aux revalorisations salariales. Merci patron pour la com.
Pendant ce temps la direction est prête à mettre sur la table plus de 3 milliards sur la table pour acquérir AVIVA France.
Les salariés ne sont même pas informés. Charge à eux de glaner les infos sur le net.