Déclaration des accidents de travail : la direction de la Macif ne respecte pas ses obligations

Accident du travail

 

Déclaration CGT au CSE concernant  les dossiers d’inaptitudes et les déclarations d’accident de travail ( AT )

 

Depuis plusieurs années les élus CGT interviennent régulièrement dans les instances du personnel pour dénoncer l’absence de déclaration systématique en accident de travail de tous les accidents qui surviennent  dans le cadre de leur activité professionnelle.

L’article L411-1 de la sécurité social précise : est considéré comme AT, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise. 

Malgré ces obligations, la direction s’obstine à refuser, prétextant qu’il doit y avoir un arrêt de travail, chose qui est fausse ou prétextant qu’il doit y avoir un caractère grave, chose qui est également fausse car seule la sécu a le pouvoir d’identifier s’il s’agit d’un at ou pas.

Nos demandes ne sont pas non plus appuyées par l’ensemble des  organisations syndicales dans les instances et nous le déplorons. 

Qu’il y ait un arrêt de travail ou pas, tous les accidents doivent faire l’objet d’une déclaration en AT ce qui veut dire que les déclarations AGAT ( formulaire interne destinés aux salariés Macif )  doivent être déclarées en AT. 

 

Ce n’est pas à la sécurité sociale d’indemniser les arrêts de travail liés aux accidents du travail car ce n’est pas lié à une maladie. La direction de la Macif doit déclarer les accidents conformément à ses obligations et prendre ses responsabilités en mettant en place des mesures efficaces pour prévenir les risques et les supprimer afin d’éviter ces situations. 

Les  propositions des élus CGT  sont nombreuses dans ce domaine mais jusqu’ici la direction n’a jamais montré une volonté d’agir pour supprimer le risque agression par exemple, allant jusqu’à dire que c’est un risque inhérent au métier. La preuve en est, le contenu du DUERP sur le risque agression, il ne prévoit aucune mesure primaire, seuls l’appel de la QVT, la proposition de suivi psy par B2V et la possibilité d’un vigile sont évoqués. Peut mieux faire !

Les salariés n’ont pas signé pour ça.

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