A la Macif, la confiance règne à l’égard des salariés.
A tel point que la direction n’hésite pas à mandater le service interne « lutte anti fraude » pour enquêter sur un salarié au moindre soupçon. Ça peut être en lien avec le contrat de travail ou avec les contrats d’assurances du salarié.
Ça va loin puisqu’on a pu constater l’utilisation d’un logiciel nommé Epieos, dont les élus du personnel n’ont absolument pas connaissance. A partir du mail personnel du salarié, ce logiciel recherche tous les sites dans lesquels l’adresse ip du salarié est référencée et la fréquence des connexions…
Des données personnelles et confidentielles provenant d’un arrêt maladie d’un salarié ont été utilisées et transmises par le service RH au service de Lutte anti Fraude en toute illégalité
En lien avec l’article L2312-38 du code du travail la CGT a demandé à mettre un point à l’ordre du jour du CSE de décembre mais la direction a refusé. Il serait intéressant que toutes les organisations syndicales se sentent concernées par ce sujet et appuient elles aussi cette demande. A défaut, la CGT demandera un CSE extra pour imposer ce sujet en instance. CNIL et inspections du travail et procureur de la république seront prochainement saisis