Les négociations Annuelles Obligatoires se sont tenues les 13 – 18 – 26 Janvier et 4 Février.
Rappelons-nous que l’employeur nous a remerciés sur Radio M le 27/11 pour notre engagement
et notre mobilisation au quotidien pendant la crise sanitaire.

Merci patron, c’est gentil mais voyez vous, on voudrait un peu moins de “je t’aime” et un peu plus d’eau aux poules !

En effet, sans honte, vous préconisez 0%
d’augmentation générale en 2021 ! La dernière fois que vous nous avez fait le coup, le président, lui, s’était augmenté de 62,5%, de
combien est-ce cette fois-ci et surtout de qui vous moquez vous ?

Pour le reste, nous restons dans la précarité avec une prime collective de 500 euros pour les salaires brut de moins de 30000 euros et 300 euros pour les moins de 40000 euros (qui disparaîtra l’année prochaine), une enveloppe d’1,2% de la masse salariale pour les augmentations individuelles arbitraires (elle ne concernait que 30% des salariés en 2020) et 0,1 % pour enveloppe équité salariale IDEM à l’année dernière.

La CGT a revendiqué :

– l’actualisation de la grille des salaires minimum de fonction du MSG en s’appuyant sur un SMIC à 1800€.
– une Augmentation Générale à hauteur 8% qui permettra le rattrapage de l’augmentation du coût de la vie depuis des années (électricité +17%,GAZ +7%, Carburant+12%, Assurances +3%, Frais bancaires +13% Fioul +36% CSG +13%…).
– la fin du système de rémunération individuelle qui contribue à la mise en concurrence des salariés et à leur mal-être, ce budget doit être attribué à l’Augmentation Générale
– la prise en charge des frais réels de garde d’enfants liés au changements d’OTT mis en place par l’employeur (planning, amplitude, …) et jusqu’à la fin de la primaire

La direction propose 0 % d’AG pour les salariés et pendant ce temps-là, la Macif en est où ? Elle doit bien se porter quand elle propose de racheter une entreprise comme AVIVA pouvant aller jusqu’à 3,5 milliards d’euros.

Les salariés font que l’entreprise se développe, même dans cette période sanitaire et sociale très compliquée alors ils doivent aussi récolter le fruit de leur travail :

– la révision de l’indemnité lieu de travail à la hausse et élargie à tous les salariés.
– un forfait télétravail (en lien avec les frais engendrés par une présence quotidienne au domicile).
-L’application du forfait mobilité durable : 500€/an.

Pour la CGT, les salariés sont le moteur de l’entreprise.

Sans les salariés des services supports rien ne fonctionne, sans les salariés des SGD pas de service après-vente et sans les commerciaux pas de développement, de transformations , pas de vente, pas de résultat !

Pour preuve en 2020, 91000 sociétaires de plus en portefeuille à MACIF SAM (contre +75000
en 2019) le tout assorti d’une baisse de la charge des sinistres auto/habitation d’environ 200 millions d’euros à fin octobre. C‘est sans compter les économies réalisées sur les frais habituels non dépensés (frais de repas ,déplacements, hébergements, etc…).

La Macif s’est imposée comme précurseur avec son modèle social et une organisation de travail à 31h30.

Depuis elle s’inscrit en recul et n’ a plus rien d’innovant d’un point de vue sociétal. Or par la diminution du temps de travail, La Macif reviendrait à ses fondamentaux en tant qu’acteur majeur de l’économie sociale plutôt que de tromper le secteur derrière ce qui lui reste l’image d’une entreprise mutualiste.
De plus, aujourd’hui diminuer le temps de travail permettrait de créer de l’emploi.
La  CGT revendique le traitement équitable des salariés à temps partiel et la possibilité de recourir à cette demande de temps de travail sans quotas.
Laisser la main aux salariés sur la pose des JRC sans restriction sur certaines périodes
Respect de la législation sur la majoration des heures supplémentaires (temps plein et partiel) sans écrêtement (SGD) aussi bien sur leur paiement que sur leur récupération en temps.
La CGT revendique la pose des congés en fonction des besoins des salariés. Pour rappel, les congés ont pour but de profiter à la vie familiale et/ou sociale et non pas d’être légiférés uniquement par les besoins de l’entreprise.

La direction Groupe a refusé d’aborder les conditions de travail.

Les revendications portées par la CGT sont pourtant denses en la matière :

Mettre un terme à la politique managériale oppressante régie par la dictature de la performance pour remettre l’humain au coeur des préoccupations (fin des objectifs, fin des jeux infantilisants, remettre du sens au travail, recrutements en CDI sur les services en sous effectif identifié depuis des années, reconnaissance et rémunération des compétences (spécialités, tutorat ), mettre en place une véritable politique de mobilité interne non conditionnée à la performance, faire confiance aux salariés en leur donnant l’autonomie sur l’organisation de leur travail, fin du glissement de tâches).

Retrouvez le détail des revendications CGT (courrier adressé à la direction) sur notre page Facebook
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