CELA NE PEUT  PLUS DURER !

         ASSEZ  !                  MOBILISONS NOUS !

Au sein du groupe, d’une UES à l’ autre, d’un service à l’autre, d’un métier à l’autre, les mêmes expressions remontent : Ça ne devient plus possible ! stop ! Plus ça va, moins ça va ! on est au bord de l’implosion ! 

En un mot, nous en avons tous ASSEZ !

 

Nous en avons ASSEZ des promesses non tenues et des couleuvres à avaler mois après mois, années après années:

Les reculs du statut social du NMS ou MSG justifiés pour permettre de l’étendre à l’ensemble des salariés du groupe.

Mais plus de 3 ans après sa signature par la CFDT et la CGC et par le jeu des dispositions de     l’accord les salariés macifin, macidirect,, ex GIE couleurs mutuelles, Mutavie sont toujours moins payés et pour certain beaucoup moins à ancienneté égale. 

ASSEZ des fausses promesses de maintien du choix des 31H30.

Trois ans plus tard et alors que beaucoup souhaitent rester sur une compensation en temps, on sonne sans négociation et sans réaction des promoteurs de la formule la fin de la période transitoire avec pour conséquence le passage à temps partiel synonyme de sortie des horaires variables ou de renégociation individuelle des horaires, de proratisation des primes, de l’intéressement et de la participation.

 

ASSEZ des engagements sur les flux froids pour faire avaler la pilule du CRC vite oublié pour ne plus garantir désormais que 17%,

ASSEZ des promesses bidons d’offrir une meilleure reconnaissance aux jeunes ou aux cadres à travers l’évaluation, alors que dans le même temps, on baisse les grilles de salaires et qu’une minorité bénéficie des augmentations,

ASSEZ de la mutualisation qu’on nous présentait comme solution à tous les problèmes effectifs   congés, récup et qui s’avère ne rien améliorer du tout.

      

Nous en avons assez des transformations en cascade, le plus souvent sans anticiper les impacts sur nos quotidiens, assez que des gestionnaires du personnel se débattent pour régler les problèmes de leurs collègues sans moyens suffisants, sans réponse le plus souvent aux problèmes générés par des transformations insuffisamment anticipées.

ASSEZ des changements perpétuels au point de plus savoir comment s’appelle notre métier, quelle est notre qualification, dans quelle direction on se situe, quel est notre comité d’entreprise… A ce train là, nous finirons bientôt par ne plus savoir où on habite…

  

Assez des jeux qui nous infantilisent comme si la fierté de bien faire notre travail, de servir et conseiller nos sociétaires ne pouvaient suffire à motiver les « j’en foutre » que nous sommes !

Mais c’est vrai que bien faire son travail, ça devient une gageure au quotidien..

 

Dans les back office, assez de l’activité téléphonique qui perturbe notre gestion et génère un stress de plus en plus insupportable, les glissements de tâches, les effectifs insuffisants sans compter la création d’une corbeille commune synonyme de perte de sens et d’autonomie

Dans le réseau, c’est la course aux temps morts et aux temps forts, les chiffres la performance à tout prix qui dénature notre relation aux sociétaires jusqu’à susciter malaise et souffrance.

ASSEZ des accompagnements, des écoutes qu’on nous promet pour être sûr qu’on applique bien les directives  commerciales et qu’on propose bien aux sociétaires “ le filet garni Macif”.

ASSEZ qu’on change nos horaires sans égard pour nos vies au nom d’une accessibilité dont on ne fait jamais le bilan.

ASSEZ des fermetures d’agences  sous couvert de regroupements !

Nous en avons assez de nous démener sans être jamais entendu sur nos difficultés et revendications pour continuer avant tout d’assurer un service de qualité à nos sociétaires ou adhérents. 

 

Nous en avons assez de voir nier notre réalité !

Nous en avons ASSEZ de venir travailler à reculons, quand ce n’est pas la boule au ventre ! ASSEZ d’en sortir fatigués, épuisés et parfois écoeurés de ce qu’on nous impose.

Nous en avons ASSEZ de la manière dont on nous considère :

nous voulons être respectés, nous voulons n’être pas seulement écoutés mais surtout entendus, nous voulons être reconnus dans nos fonctions et dans notre travail.

Alors parce que nous en avons ASSEZ et que nous exigeons d’être entendus

 LES 11 ET/OU 13 SEPTEMBRE

TOUS EN GRÈVE