D’abord les primes :
La CGT était montée très fort au créneau pour que l‘investissement des salariés pendant
toute la période de confinement soit reconnu.
Il aurait été tellement simple de décider
d’une prime d’un bon niveau et de l’attribuer à tous les salariés concernés sans distinction
de quoi que ce soit. Mais l’employeur n’aime ni la simplicité ni l’égalité.
Il préfère jouer la division des salariés entre eux.
Il s’est donc englué dans la mise en place de primes d’un montant différent entre les salariés et attribuées de manière complètement arbitraire dans
les services supports !
Lors de l’annonce de la mise en place de la prime, la CGT a tout de suite demandé à l’employeur pourquoi il fallait qu’il gâche tout à ce point ?
Nous avons dénoncé et le fait que tout le monde ne percevrait pas le même montant (car ce n’est pas le fait que les autres gagnent moins qui rend heureux mais celui d’être soi même reconnu) et l’arbitraire du partage chez les supports.
Certains ont touché Zéro euros et se demandent encore pourquoi….
Ensuite les JRC:
Au nom de quoi, alors qu’ils subissent une situation qu’ils n’ont pas choisie, les salariés fragiles ou en garde d’enfant ou encore en dispense d’activité se voient déduire des JRC du fait de leur «absence » ?
C’est injuste car les salariés qui ont choisi la compensation financière
ne voient pas – et c’est normal – leur prime de compensation réduite du fait de ce même
type d’absence.
La CGT a plusieurs fois interpellé l’employeur, en réunion et par courrier sur ces éléments.
La réponse de ce dernier est désolante puisqu’en gros, il explique qu’il aurait pu faire pire
en recourant par ex au chômage partiel et de rappeler sa grandeur d’âme lorsqu’il maintient
le salaire des salariés dispensés d’activité.
C’est lamentable.
D’ores et déjà, on peut tout de suite évacuer la question de l’argent ; la MACIF n’en manque pas, rappelons qu’elle a continué à percevoir les cotisations pendant toute la période du confinement et que, comme tous les assureurs (et peut-être plus que les autres, puisqu’elle est le premier assureur automobiles) elle a bénéficié d’une baisse importante de la sinistralité.
Donc, les moyens pour faire quelque chose de simple et d’efficace existent.
Pourquoi dans ce cas choisir une solution qui donne encore une fois le sentiment à de nombreux salariés d’être punis ?